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#1 Rencontre avec Frédéric Augereau

BBP #1 La Biscuiterie Augereau
Saint-Benoit (86)

Bien-Bon faiseurs

C’est le broyé de mon enfance. 

 

Rencontre avec Frédéric Augereau, dirigeant de la biscuiterie Augereau spécialisée dans le broyé et la galette du Poitou. Il a accepté de me faire partager son parcours et sa passion du métier. La biscuiterie Augereau est une entreprise qui innove, se renouvelle tout en conservant le savoir-faire traditionnel de ses pères. C’est un bel exemple de réussite à suivre…

 

 

Racontez moi l’histoire de votre biscuiterie

La biscuiterie a été fondé en 1973 à Saint-Benoit. Mon père a d’abord installé son atelier de fabrication autour du tourteau fromager, du broyé et de la galette poitevine. Quelques années après, en 1983, on a ouvert un deuxième atelier (où l’on est actuellement) pour se consacrer uniquement sur la partie broyé et galette.

Je dis souvent que ça fait trois générations que l’on fait du broyé du Poitou car mes deux grands-pères étaient boulangers. Autrefois tous les boulangers faisaient du broyé du Poitou dans leurs boulangeries.

 

A partir de quand avez-vous rejoins l’entreprise ?

J’ai rejoint l’entreprise dans les années 2000.

 

Quel est votre plus beau souvenir d’enfance ?

Une partie qui m’a touchée dans ce métier c’est de faire du pain et des gâteaux dans les fours à bois traditionnels. Il y a un vrai travail de la pâte avec un pétrissage à la main, c’est une tâche physique qui donne une bonne sensibilité du produit.

 

Du coup, ça a été une évidence pour vous de reprendre l’entreprise familiale ?

Ça fait depuis l’âge de 10/12 ans que je gravite autour de cette entreprise et que je me suis fixé de la reprendre.

 

Ce qui vous passionne le plus dans votre métier de biscuitier?

Les créations de nouveaux produits et se réinventer, notamment en ce moment avec la crise.

Aussi, nous avons beaucoup de tâches répétitives. J’aime bien essayer d’automatiser un peu les choses, pour en faire le plus possible avec l’aide des machines.

 

De quoi êtes-vous le plus fière ?

Je suis content d’avoir fait perdurer l’entreprise et des récompenses qu’on a pu avoir lors des concours pour les produits régionaux

 

Quelles sont les valeurs qui vous tiennent le plus à cœur ?

La tradition. Essayer de garder un produit traditionnel en utilisant des matières premières de la région. Ce que j’aime, c’est quand les gens me disent « il est aussi bon que celui de ma grand-mère » ou « c’est le broyé de mon enfance ».

 

Vous êtes un grand gourmand ?

Oui, ça se voit un peu …

 

Vous êtes partenaire de la marque Poitou, pourquoi ?

Comme je l’ai dit tout à l’heure, mes deux grands-pères étaient boulangers, un dans les Deux-Sèvres et l’autre dans la Vienne, ce qui représente vraiment le territoire du Poitou. Le broyé et les macarons (autre spécialité que l’on fait) sont véritablement des produits typiques de ce secteur-là donc je trouve qu’on adhère facilement à la marque Poitou. De plus, nos produits sont très connus dans cette région.

 

Et si vous me parliez de votre dernière création que j’ai vu sur les réseaux sociaux et qui donne très envie d’être mangé (rire)?

Ça fait plusieurs fois qu’on essaye. On a sorti un broyé aux pépites de chocolat qui permet de rajeunir un petit peu la gamme mais beaucoup nous dise « c’est plus du broyé, c’est un grand cookie ». Le but également, c’est de réduire les tâches trop répétitives faites à la main. L’idée est donc de faire un petit cookie du Poitou avec une pâte un peu plus souple et friable. On travaille dessus depuis 15 jours.

 

Donc pour vous c’est important d’innover, tout en conservant la tradition ?

Oui et aujourd’hui on est obligé d’innover, parce qu’il faut se réinventer, surtout dans cette période un peu compliquée. Le broyé est un gâteau de partage et en cette période, la convivialité est un peu mise à mal. Il y a moins de concours de belote, moins de moment de rencontre avec les voisins donc effectivement, il faut essayer de toucher de nouveaux consommateurs.

 

A part les biscuits, vous aimez quoi dans la vie ?

J’aime bien la convivialité, les défis sportifs…
Le volley ? Oui le volley, la course à pied. Tous les bons moments d’échanges.

 

Vous avez dit que vous aimiez les challenges, les concours. En 1993, vous avez fait un broyé de 13m de longueur, comment l’avez-vous réalisé ? C’est fait à la main ?

Oui, on l’a fait à la main, avec l’aide de plusieurs personnes, notamment avec le boulanger de Saint-Benoit qui était venu nous aider à le confectionner et avec l’aide d’une école de commerce de Poitiers qui avait créé l’évènement sur la Place d’Armes de Poitiers. Car le faire c’était une chose, mais il fallait trouver du monde pour le manger !

Pour l’anecdote, on s’était arrêté à 13m car c’est la longueur d’une semi-remorque.

Ensuite, nous l’avions passé sur une bande de cuisson puis cuit dans notre four, qui est un four en continue permettant de cuire des parties assez longues.

 

À ce jour, le plus beau souvenir de biscuitier ?

Les 40 ans de l’entreprise, il y a maintenant 8 ans et le départ à la retraite de mon papa. Tout du moins le départ officiel sur le papier car il a continué après à me donner des petits coups de main pour la passation.

 

Q/R du Tac au Tac !

Sucré ou salé ? Sucré
Terre ou mer ? Mer
Resto Bistro, Bistronomique ou Gastro ? Bistro
Tourteau fromager ou chabichou ? Tourteau fromager
Bière ou vin du Poitou ? Bière
Tradition ou modernité ? Tradition

 

Ne le perdez pas de vue !

Retrouvez tous les bons produits de la Biscuiterie Augereau sur leur site !
À consommer sans modération 🙂

Vous avez une histoire à raconter ? Un savoir-faire à partager ?